Jusqu'à ce que le vent tombe

Jean-Louis Aubert

Des vagues encore des vagues 
Des vagues qui brisent l’âme 
Des creux puis des pleins 
Entre eux, le vague à l’âme 
Des horizons, des îles nues 
Des aurores boréales 
Et au-delà cet inconnu 
Ce futur qui m’avale 

Où le vent me pousse, je vais 
Où le vent me porte, c’est vrai 

Jusqu’à ce que le vent tombe 
Ou qu’il me fasse tomber 
Jusqu’à ce que le vent tombe 
Il pousse mon voilier 
Jusqu’à ce que la pluie m’inonde 
Elle ruisselle sur mes bras 

Je pense à toi 

Encore des vagues, encore des vagues 
Des vagues et puis des vagues 
Les lames, toujours les lames 
Qui se plantent à la rame 
Des cieux étranges toujours des cieux 
Des ceux qui fendent l’âme 
Et au-delà cet inconnu 
Ce futur qui m’avale 

Où le vent me tire, je vais 
Où le vent me porte, c’est vrai 

Jusqu’à ce que le vent tombe 
Ou qu’il me fasse tomber 
Jusqu’à ce que le vent tombe 
Il pousse mon voilier 
Jusqu’à ce que la pluie m’inonde 
Elle ruisselle à mes pieds 
Je vais vers toi 

Où le vent me porte, c’est vrai 

Jusqu’à ce que le vent tombe 
Ou qu’il me fasse tomber 
Jusqu’à ce que le vent tombe 
Il pousse mon voilier 
Je viens vers toi