Face B

Jean-Louis Aubert

Et puis doucement, tout perd de son attrait
Le monde est toujours là, rempli d'objets variables
D'un intérêt moyen, fugitifs et instables,
Une lumière terne descend du ciel abstrait.

C'est la face B de l'existence,
Sans plaisir et sans vraie souffrance
Autre que celles dues à l'usure,
Toute vie est une sépulture

Tout futur est nécrologique
Il n'y a que le passé qui blesse,
Le temps du rêve et de l'ivresse,
La vie n'a rien d'énigmatique.

Puis soudainement tout perd de son attrait
Le monde est toujours là, rempli d'objets variables
D'un intérêt moyen, fugitifs et instables,
Une lumière terne descend du ciel abstrait.

C'est la face B de l'existence,
Sans plaisir et sans vraie souffrance
Autre que celles dues à l'usure,
Toute vie est une sépulture

Tout futur est nécrologique
Il n'y a que le passé qui blesse,
Le temps du rêve et de l'ivresse,
La vie n'a rien d'énigmatique.

C'est la face B de l'existence,
Sans plaisir et sans vraie souffrance
Autre que celles dues à l'usure,
Toute vie est une sépulture

Tout futur est nécrologique
Il n'y a que le passé qui blesse,
Le temps du rêve et de l'ivresse,
La vie n'a rien d'énigmatique.